Arguments dissertation La Princesse de Clèves


1. Elle est soumise aux obligations mondaines imposées par son rang social.

  • Marie Stuart lui impose plusieurs choses, comme réécrire la lettre pour Nemours.

2. Elle doit se plier à la morale janséniste inculquée par sa mère.

  • Madame de Chartres lui apprend la vertu, l'incite à rester très vertueuse, et la décourage d'aimer.
  • Même après la mort de son mari, elle doit lui rester fidèle en éconduisant Nemours.

3. Elle est prisonnière de sa condition de femme au XVIème siècle.

  • Elle doit assister au bal du Maréchal de St-André puisque son mari le veut, ou alors doit convaincre le Prince de ne pas y aller.
  • Elle doit se marier à un inconnu contre sa volonté.

4. Elle est conduite par ses passions.

  • Elle tombe amoureuse, malgré son désir de ne jamais aimer quiconque autre que son mari.
  • Quand elle n'est plus souls le regard de la société, elle est dominée par ses passions (cf. quand elle observe le portrait de Nemours à Coulommiers).

5. Comme dans une tragédie classique, le destin semble écrit d'avance.

  • Victime de plusieurs malheurs à lui suite : mort de sa mère, puis de son mari.
  • A la fin du roman, l'héroïne n'a pas cédé aux tentations.

6. Elle est soumise à des injonctions paradoxales.

  • Elle doit épouser un inconnu qu'elle n'aime pas mais doit lui rester fidèle.
  • Elle doit rester vertueuse et ne pas céder aux tentations tout en devant assister aux fastes des soirées mondaines de la Cour.

7. Elle évolue et grandit.

  • Au début, elle est soumise aux passions et vole un portrait de Nemours. A la fin, c'est elle qui l'éconduit et se retire dans un couvent.

8. Le refus de se soumettre aux passions est constant.

  • Elle repousse plusieurs prétendants tout au long du roman.
  • Elle refuse de mentir à son mari et lui avoue tout de ses sentiments infidèles.

9. Elle fait le choix de l'isolement.

  • Elle part vivre à Coulommiers dès qu'elle se sent trop menacée par ses sentiments.
  • Elle décide de se retirer dans un couvent à la mort de son mari.

10. Elle refuse le mariage avec Nemours, alors que seule la morale le lui impose.

  • Elle craint la passion, qu'elle associe à de la souffrance, comme sa mère le lui a apprit.

11. Le refus des passions, du remariage, la retraite témoignent du rejet des convenances mondaines, mais elle reste attachée à une conception négative et janséniste de la vie amoureuse qui lui impose des choix radicaux.

  • Elle refuse un mariage alors que rien ne lui en empêche, pour ensuite se retirer dans un couvent : morale janséniste.